Wilfrid-Lavigne et des Allumettières:
Le conseil devra statuer sur un projet résidentiel controversé
Le conseil de la Ville statuera sur les demandes de dérogations mineures et d’usage conditionnel pour un projet résidentiel controversé sur la rue du Maquis, le 6 décembre prochain. Un groupe de résidents ont fait savoir qu'ils s'opposaient à ce projet projeté près de l’intersection des boulevards Wilfrid-Lavigne et des Allumettières.
La demande de dérogations mineures vise notamment à réduire la marge avant du bâtiment du 100, rue du Maquis de 10,5 m à 7 m. Celle-ci s’appliquerait seulement pour le premier bâtiment principal adjacent au bâtiment commercial et est, selon le requérant, requise afin de préserver un alignement similaire aux autres bâtiments multifamiliaux du projet.
Une deuxième dérogation vise à réduire le nombre minimal de cases de stationnement de 117 à 101 cases. Ceci diminuerait le ratio de 1,29 case par logement alors que le minimum est de 1,5 case par logement.
Le requérant veut également réduire l’exigence minimale de matériau de classes 1 ou 2 (pierre architecturale, brique, stuc acrylique, etc.) pour le modèle de bâtiment multifamilial de 18 logements de 75 % à 40 % pour la façade avant et à 50 % pour la façade latérale. De plus, le demandeur veut réduire l’exigence minimale de matériau de classes 1 ou 2 de 75 % à 50 % pour les façades avant et latérale du bâtiment multifamilial de 12 logements.
Dan une lettre adressée a la ville, l’architecte du projet Christian Rheault, explique respecter le 75% risquerait de « compromettre le rythme harmonieux des généreuses ouvertures et des matériaux accents présentés aux modèles actuels au profit de plus grandes surfaces de maçonnerie, ce qui est selon nous peu souhaitable. »
Le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) n’avait pas recommandé la demande de dérogations mineures lors de la séance tenue le 12 septembre dernier.