Plateforme des candidats à la mairie sur les mesures à prendre pour lutter contre les changements climatiques à Gatineau
Sophie Demers
Le Bulletin d'Aylmer a communiqué avec chaque candidat pour lui demander quel serait son plan d'action en matière de changements climatiques s'il était élu lors des prochaines élections municipales du 7 novembre. Leurs réponses sont présentées ci-dessous, par ordre alphabétique.
- France Bélisle (Indépendante)
« Nous devons être plus précis et plus fermes quant aux cibles, à la façon de les mesurer et de financer nos initiatives. Je crois que nous pouvons viser une réduction des émissions de plus de 30 % par rapport aux niveaux de 2010. C'est un objectif ambitieux, mais néanmoins réalisable. Je suis convaincue qu'ensemble, nous pouvons obtenir d’excellents résultats. Nous avons la capacité d’être un chef de file en matière d'innovation durable en créant des partenariats avec des organisations telles que les universités de la région, ainsi que les grands employeurs – publics, parapublics et privés ».
France Bélisle souhaite voir une collaboration plus étroite avec les acteurs de l'industrie du logement afin que toutes les nouvelles constructions résidentielles respectent ou dépassent les normes d'efficacité énergétique les plus élevées, d'ici 2024. La candidate s'engage à mettre en place des incitatifs financiers et les infrastructures nécessaires pour accélérer l'électrification des transports.
D’ici 2030, Mme Bélisle prévoit faire passer à 20 % la proportion d'aires protégées sur le territoire de Gatineau. Elle souhaite la réhabilitation des sites touchés par les inondations, une adaptation du tissu urbain pour atténuer les conséquences des changements climatiques et leur remise en état.
Des plans plus détaillés pour l'environnement figurent sur le site Web de la candidate.
- Rémi Bergeron (Indépendant)
« En ce qui concerne les changements climatiques, je vais demander à la direction générale et tous les directeurs de services de dresser les mesures pour réduire nos émissions de GES grâce à l’amélioration des méthodes de travail, à la participation citoyenne de surveillance de quartier, à l’implication des élus dans la planification des travaux à la suite de demandes formulées par des citoyens par le biais du 311.
Toutes les mesures prises lors de l’adoption de la résolution du 5 octobre 2021 seront revues et analysées lors des travaux préparatoires à l’adoption du Budget et des montants seront prévus lors de l’adoption du plan triennal d’immobilisations.
Avant l’embauche de personnel additionnel, nous allons réviser avec la nouvelle direction générale l’ensemble de l’organigramme de la Ville et inclure dans les descriptions de tâches tous les volets touchant les changements climatiques.
La STO que je vais présider pour les quatre ans sans bonification monétaire additionnel devra faire l’acquisition de minibus électriques pour desservir les circuits de quartier, et nous prendrons des ententes avec les entreprises de taxi possédant des taxis électriques pour offrir des services de soirée et de fin de semaine sur les circuits où l’achalandage ne permet pas l’utilisation des autobus hybrides.
La Ville et la STO seront évaluées en 2022 par le Mouvement québécois de la qualité dans le cadre des Prix performance Québec sur la base des principes de gestion reconnus, et nous ajouterons un volet sur les changements climatiques dans la présentation de nos indices de performance ».
- Jean-François LeBlanc (Indépendant)
D'après les informations disponibles sur le site Web de la campagne de M. LeBIanc, il s'engage à trouver des moyens novateurs et technologiques pour augmenter et stimuler la plantation d'arbres. De plus, il appuiera les suggestions faites par Audrey Bureau, conseillère du district d'Aylmer, et les soumettra au prochain conseil. M. LeBlanc s'engage à travailler avec les entreprises citoyennes pour assurer la diversité, la qualité et la quantité de nouveaux arbres dans les projets de développement nouveaux et existants. Enfin, sa plateforme indique qu'il suggérera aux membres élus du conseil municipal de planter un certain nombre d'arbres dans chaque district. Il promet de soutenir l'engagement des citoyens pour identifier les zones de plantation idéales et de fournir un soutien municipal pendant les trois premières années de vie de l'arbre.
- Abdelhak Lekbabi (Indépendant)
N’a pas répondu.
- Jacques Lemay (Indépendant)
« Les actions que je propose sont des actions de base pour qu’enfin les gens prennent conscience que la protection de l’environnement commence par soi-même et que de donner l’exemple est la meilleure action qui peut être faite pour protéger notre planète. Ces actions sont de resserrer la surveillance des moteurs qui tournent au ralenti, l’utilisation des barils de pluie, l’interdiction du glyphosate, la fin des Publisacs et une homologation des foyers au bois, entre autres. L’arrimage avec le Plan climat viendrait niveler la lutte contre les changements climatiques entre, celui de base (mes engagements) et ceux des gouvernements provincial et fédéral ».
- Maude Marquis-Bissonnette (Action Gatineau)
« Je souhaite que Gatineau devienne l’une des villes les plus écologiques en Amérique du Nord. L’environnement et l’action climatique sont au cœur de notre programme électoral.
Nous devons respecter la science et réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES). C’est pourquoi Action Gatineau a chiffré l’impact climatique de nos engagements électoraux. Vous pouvez consulter notre cadre climatique, qui est disponible sur notre site Web. Grâce au cadre climatique, nous savons que notre plateforme permettra de réduire de 27 % les émissions de GES de Gatineau sous les niveaux de 2009 d’ici la fin du prochain mandat, en 2025.
Nous souhaitons mettre sur pied un Bureau de la transition écologique qui aurait le mandat de mettre en œuvre les actions du Plan Climat et d’accompagner la communauté dans l’atteinte de la carboneutralité.
Nous souhaitons soumettre chaque décision, dérogation ou programme à un Test Climat, pour s’assurer que les actions de la Ville réduisent nos émissions et augmentent notre résilience.
Enfin, nous souhaitons adapter nos infrastructures et nos pratiques aux impacts des changements climatiques, comme les canicules et les inondations ».