Plus de 100 constats d'infraction en trois heures
Opération « covoiturage » à Aylmer
Laurent Robillard-Cardinal
La police de Gatineau a répondu, le 6 mai dernier, aux nombreuses plaintes d’automobilistes concernant le non-respect des voies de covoiturage.
Sur le chemin d’Aylmer, il y a des voies réservées aux heures de pointe entre 6 h et 9 h vers l’est et entre 15 h et 18 h vers l’ouest. Celles-ci sont réservées, entre autres, aux véhicules avec trois passagers et plus, mais il arrive parfois que certains automobilistes ne respectent pas les règlements.
Alors, entre 6 h 15 et 9 h, les policiers du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) ont mené une opération sur le chemin d'Aylmer, tout près de l’intersection de la rue d'Augusta à Aylmer.
Au cours de l'opération, 108 constats d'infraction d’une valeur de 148 $ pour non-respect de la zone de covoiturage en plus de six constats d'infraction pour avoir conduit un véhicule en tenant en main un appareil muni d'une fonction téléphonique ont été remis par les policiers, a indiqué Andrée East, porte-parole du SVPG.
Actuellement, seuls les véhicules avec trois passagers et plus, les autobus et les taxis peuvent circuler sur les voies de covoiturage. Afin de limiter la congestion routière grandissante, certains Aylmerois ont clairement exprimé dans le passé que la limite de passagers devrait être réduite sur le chemin d'Aylmer de trois à deux comme c'est le cas sur le pont Champlain. Richard Bégin, conseiller pour Deschênes, croit que cette option est envisageable.
« Avant de mettre en place une telle option, il faudrait s'assurer au préalable qu'il n'y ait aucun risque de ralentir les autobus, car notre priorité demeure : un service de transport en commun rapide, efficace et fluide. Si on ne veut pas vivre les problèmes insupportables d'attente qui se vivent sur les routes de la région métropo-litaine de Montréal, il est certain que la Ville et les citoyens doivent d'abord et avant tout miser sur le transport en commun. Certaines améliorations ont été apportées ces dernières années et on exerce des pressions pour qu'il y en ait d'autres, qu'il s'agisse de l'ajout d'un système de transport électrique ou sur rail pour la partie ouest de la ville, » a expliqué M. Bégin.