Noyers cendrés sauvés

Projet domiciliaire sur Faubourg approuvé

Le conseil municipal a finalement approuvé un projet résidentiel de 14 maisons unifamiliales près de l’école des Rapides-Deschênes, le 14 juin. Le conseiller de Deschênes, Richard Bégin, dit qu’on tiendra compte des préoccupations des résidents du secteur.

« Le projet, sur la table depuis un certain temps, inquiétait les résidents du voisinage et on m’interpelait régulièrement sur ce sujet », dit M. Bégin, « L’approbation du conseil prend en compte ces préoccupation et souhaits des résidents. »

Les résidents étaient préoccupés par la perte d’espace vert, des nombreux noyers cendrés dans le secteur et par un possible raccord entre la rue Faubourg et le chemin Vanier. M. Bégin a fait part de toutes ces préoccupations lors de rencontres avec le promoteur Gérik.

« Depuis déjà plusieurs années, cette possibilité de raccord entre la rue Faubourg et le chemin Vanier planait. L’agent immobilier (pour le 147, chemin Vanier) avait aussi dit que plusieurs maisons (vingt) pourraient être érigées sur le lot mis en vente; les résidents, en particulier ceux de Terrasse Lakeview, s’en inquiétaient. Le personnel de l’école des Rapides-Deschênes avaient aussi des préoccupations. Il en ressort qu’il n’y aura pas de raccord entre la rue Faubourg et le chemin Vanier. Elle sera prolongée du côté ouest mais se terminera par un demi-cercle qui élimine la possibilité de raccord », dit M. Bégin, qui est aussi président du Comité consultatif d’urbanisme. Un sentier pédestre reliera la rue Faubourg au chemin Vanier.

M. Bégin rapporte que des modifications ont été apportées au projet qui est de la grandeur d’environ quatre terrains de football.

« Dès le départ, Gérik a offert sa coopération. Ils ont modifié le projet pour tenir compte de toutes les préoccupations avant de soumettre ses plans au service d’urbanisme. Mais quand le comité d’urbanisme a examiné les plans, ses membres se sont demandé si la rangé de noyers cendrés matures pouvaient être protégés. »

Gérik a accepté de préserver les arbres. Tout arbre qui devra être coupé sera remplacé. Selon le guide d’urbanisme de la Ville, pour chaque noyer cendré abattu, le promoteur doit planter 10 arbres.