---Les opérations printanières de lutte contre les moustiques sont en cours à Gatineau
Si le retour du beau temps est grandement attendu, celui des moustiques l’est beaucoup moins. Afin de réduire la nuisance causée par les insectes piqueurs, la Ville de Gatineau a récemment lancé ses opérations annuelles d’épandage pour le contrôle biologique des moustiques. Chaque année, dès la mi-avril et jusqu'en septembre, des spécialistes sillonnent les différents points d'eau dans les secteurs couverts par le programme de contrôle biologique des moustiques. Lorsque des larves sont présentes, un biopesticide est appliqué par voie aérienne ou terrestre.
Cette année, les opérations seront menées dans les mêmes districts qu’au cours des années précédentes, soit Pointe-Gatineau, Carrefour-de-l’Hôpital, du Versant, Bellevue, Lac-Beauchamp, Rivière-Blanche et Masson-Angers. La Ville lance également un projet pilote dans le cadre du programme qui prévoit l'utilisation de pièges à moustiques comme solution de rechange au contrôle biologique dans les endroits où l'épandage de biopesticides est interdit. Du début mai à la fin août, une quinzaine de pièges seront installés dans le secteur de la baie McLaurin. Ce secteur a été retenu pour le projet pilote puisqu'aucun épandage n'y sera effectué en 2021. Selon un communiqué publié par la Ville le 27 avril, le biopesticide utilisé dans les opérations est jugé sécuritaire pour la santé publique et l'environnement, et ne cible que les larves des insectes piqueurs.
La Ville prévoit tenir une consultation publique à l’automne pour mesurer l’acceptabilité citoyenne de son programme de contrôle des moustiques. Le communiqué précise que l’objectif de la consultation publique est de sonder la population afin de vérifier l'acceptabilité par rapport à l'ajout d'une taxe dédiée pour le contrôle des insectes piqueurs, de mesurer le degré de satisfaction par rapport au traitement des insectes piqueurs dans les districts où l'on procède à l'épandage, ainsi que de mesurer la compréhension et la perception par rapport aux effets et à l'utilisation du Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) comme moyen de contrôle des insectes piqueurs.
Soulignons que ces pratiques sont autorisées par le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). De plus amples renseignements sur les opérations de contrôle de la population de moustiques et sur ce que les résidents peuvent faire pour contribuer sont disponibles sur le site Web de la Ville de Gatineau.
Trad. : MET