LETTRE
Les décisions sur la garde d’enfants devraient être prises par les parents
Nombreux parents se demandent comment ils vont payer la garde d’enfants au cours des prochains mois. Malheureusement, l’annonce faite par le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social Jean-Yves Duclos a fait peu pour calmer leurs préoccupations.
Alors que les libéraux espèrent que leur plan va créer 40 000 places en garderie au cours des trois prochaines années, ils n’ont en réalité aucun plan pour atteindre cet objectif. Les accords bilatéraux que le gouvernement fédéral a l’intention de signer avec les provinces et les territoires ne préciseront pas que de nouvelles places doivent être créées et n’assureront pas une parité entre les programmes provinciaux et territoriaux existants. Cela entraînera un système disparate qui ne répondra pas aux besoins de la majorité des familles canadiennes.
De plus, le premier ministre a admis en mars que les libéraux allaient utiliser 195 millions de dollars du fonds pour réaliser des projets mal définis de recherche sur la garde d’enfants. Et quand on a demandé au ministre Duclos quand les familles commenceraient à bénéficier des avantages du « plan » des libéraux, il a simplement répondu « d’ici à 2020 environ, il y aura des effets considérables ». Les familles qui luttent pour joindre les deux bouts aujourd’hui ne peuvent pas se permettre d’attendre trois autres années, et elles ne font nullement confiance aux promesses ambiguës et probablement fausses des libéraux.
Les conservateurs comprennent que les parents, et non pas les gouvernements, savent ce qui convient le mieux à leurs enfants et que les familles choisissent diverses options de garde. En fait, des données de Statistique Canada indiquent qu’en 2011, 33 % des parents ont utilisé des garderies, 31 % ont utilisé la garde à la maison et 28 % avaient des ententes privées pour les enfants de moins de 4 ans.
Karen Vecchio, Députée
Porte-parole conservatrice sur la Famille, les Enfants et le Développement social
Ottawa