Le reconstruction de L'Imagier avance petit à petit

Les travaux de reconstruction et d'agrandissement au Centre d’exposition L'Imagier ont été reportés de plusieurs mois.

Selon Marianne Breton, directrice de l'Imagier, « Il y a plusieurs éléments à analyser tel que le système de contrôle d’humidité et de température afin de bien conserver les œuvres. Il y a plusieurs détails à considérer dans une salle d’exposition.  C’est cette étape là qui nous prend un peu plus de temps que prévu, car on veut bien le faire.  Le projet de reconstruction et d'agrandissement est en préparation depuis plus de deux ans. En fait, c’est le 8 décembre 2014, que l’ancienne ministre de la Culture (MCC) Hélène David s’est rendue à Aylmer afin d’annoncer une subvention de 1.3 million de dollars pour la reconstruction du centre. À ce montant s’ajoutait une contribution de 396 509 $ du fédéral et de 50 000 $ de la Ville de Gatineau.

Selon la porte-parole du MCC la subvention octroyée en 2014 dans le cadre du programme Aide aux immobilisations expire le 8 décembre 2016.

« C’est à la discrétion du ministère, mais dans de tels cas c’est reconduit et il n’y a pas de problème », a indiqué la porte-parole.

L’Imagier risque fort bien d’avoir besoin de faire cette demande de report, car le service d’urbanisme de Gatineau n’a pas encore approuvé le projet. D’ailleurs, l’Imagier est situé dans un Plan d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) et le projet doit franchir trois étapes auprès de la municipalité.

En raison du PIIA, le projet doit être approuvé par le service d’urbanisme avant d’obtenir une recommandation du comité consultatif d’urbanisme (CCU) pour finalement être approuvé par le conseil municipal. Mme Breton évalue que ce processus dans son ensemble prendra environ six mois. « Oui, il y a de très bonnes chances qu’on commence la reconstruction en 2017 », a noté Mme Breton.

Mme Breton a également indiqué que l’Imagier travaille actuellement de concert avec le service d’urbanisme afin que le projet réponde à tous les critères.

« Le concept architecturale est complété et l’intérieur est planifié. Ce qu’on veut faire c’est de créer un lien visuel entre la rue Front et le parc de l’Imaginaire. L’idée c’est d’avoir une façade sur la rue Front et dans le parc afin que les gens réalisent que c’est bien un espace public accessible par différents endroits », a expliqué Mme Breton. Le but du design c’est aussi de permettre une meilleure fluidité entre le centre, le parc et les environs. « Nous avons très hâte de présenter le projet. On souhaite vraiment que la communauté se sente partie prenante du projet. »