Le fédéral nomme
Un conciliateur dans le dossier de la STO
Le ministre fédéral du Travail, MaryAnn Mihychuk, a désigné le conciliateur Michel Bibeau dans le dossier qui oppose la STO et le syndicat uni du transport unité 591 qui représente les chauffeurs et les employés de l’entretien de la STO.
Par voie de communiqué, la STO a réitérée « sa volonté de négocier et offrira sa collaboration pleine et entière au conciliateur en vue d’en arriver à une entente satisfaisante et raisonnable au bénéfice des usagers, des contribuables et des employés. »
La convention collective des chauffeurs et employés de l’Entretien est échue depuis le 31 décembre 2014. Elle est entrée en vigueur à compter du 1 janvier 2009. Après des séances d’échanges et d’information, la partie syndicale a déposé une proposition globale, à la suite de laquelle la STO a, à son tour, déposé une proposition à des fins de discussions et de négociations. La STO a indiqué que « nos dernières offres transmises aux représentants syndicaux sont raisonnables et équitables et elles constituent une base pour entreprendre des négociations de bonne foi. »
Depuis que les deux parties ne se retrouvent plus à la table des négociations, les chauffeurs ont commencé à porter des chandails d’un jaune fluorescent avec le message « Nos conditions de travail se dégradent - Tout le monde en paye le prix ». Au moins un chauffeur a reçu un avertissement de la STO lui laissant savoir que le chandail n’était pas conforme à la convention collective.
Une raison pour laquelle les négociations ont déraillé était le salaire. Lors de la dernière convention collective, le syndicat avait négocié cinq augmentations de 2.50 % et une augmentation de 3.25 % annuelles.
Le salaire (à 100%) d’un chauffeur avait atteint 28.30 $ de l’heure le 1 janvier, 2014. Le salaire d’un mécanicien était de 32.86 $ de l’heure. Les employés de soir et de nuit reçoivent également une prime de 0.60 $. Lorsqu’une convention collective est échue, elle est généralement reconduite.