----Le CSSPO adopte une nouvelle structure de gouvernance
Jordan Gowling
Le Centre de services scolaire des Portages-de-l'Outaouais (CSSPO) a adopté sa nouvelle structure de gouvernance le 15 octobre, conformément au projet de loi 40, une loi adoptée par le gouvernement du Québec qui remplace les commissions scolaires francophones de la province par des centres de services scolaires (CSS), et le conseil des commissaires, par un conseil d’administration.
Le conseil d’administration est composé de 15 membres, dont cinq membres parents (représentant chacun un district), cinq représentants de la communauté et cinq membres du personnel scolaire. Selon un communiqué publié par le CSSPO le 6 octobre, les cinq parents membres sont Suzanne Trachsel, Richard Bilodeau, Djama Ahmed, Arona Bathily et Julie Boisvert. Les cinq représentants de la communauté sont Raïmi Osseni, Dominique Kenney, Marie Trouis, Jean-Charles Gendron et Yanika Whiteman. Les cinq membres du personnel scolaire sont Christelle Élément, Mylène Larocque, Simon Leclair, Isabelle Lemay et Édith Lacasse.
Le parent qui souhaite poser sa candidature pour devenir représentant des parents doit d’abord être élu membre du conseil d’établissement de l'école que fréquente son enfant, de même que représentant au comité de parents, avant d'être admissible à siéger au conseil d’administration, a expliqué Caroline Sauvé, directrice du Service du secrétariat général et des communications du CSSPO. Les représentants du personnel scolaire au conseil d’administration, quant à eux, doivent être élus par leurs pairs. Les dix parents et membres du personnel scolaire nomment ensuite les cinq représentants de la communauté.
La Loi modifiant principalement la Loi sur l'instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires confère également davantage de pouvoirs au ministre de l'Éducation. En vertu de la nouvelle structure, le ministre peut imposer des regroupements de services, déterminer des objectifs administratifs, obtenir plus facilement les résultats des élèves aux examens et communiquer plus directement avec les employés des CSS et les parents du réseau scolaire.
En outre, le projet de loi prévoit l’abolition du comité des affaires religieuses, le retrait de certaines mentions dans la Loi sur l’instruction publique liées au cheminement spirituel, l’obligation pour un CSS d’obtenir l’autorisation du ministre pour acquérir un droit de préemption en faveur des CSS, l’octroi aux CSS du pouvoir de suspendre le paiement de taxes en cas de sinistre, ainsi que la simplification des démarches d’inscription des élèves dans un CSS à l’extérieur de leur territoire de résidence.
Selon Mme Sauvé, la formation et l'adaptation à la nouvelle structure de gouvernance constitueront un défi, compte tenu du contexte de pandémie actuel et du travail supplémentaire associé à la COVID 19. Les membres du conseil d'administration se sont réunis le 19 octobre pour élire le président et le vice président. (Initiative de journalisme local)