La Ville se penche sur l’élevage de poules et de l’apiculture en milieu urbain
D’ici deux ans, Gatineau approuvera un projet pilote pour les petits élevages d’animaux en milieu urbain – ce projet, à petite échelle, permettra d’évaluer la fai-sabilité de petits élevages de poules et d’apiculture sur une base permanente.
À l’heure actuelle, quelques résidents d’Aylmer, tous à l’intérieur du périmètre urbain de Gatineau, gardent des poules sur leur propriété. Bien que l’activité soit interdite, la Ville ferme l’œil à moins de recevoir des plaintes. En 2014, suite à une plainte logée par un voisin, un résident d’Aylmer avait été mis à l’amende pour avoir gardé des poules sur sa propriété.
Les odeurs, les mouches et la vermine qu’attirent les poules avaient été citées comme problèmes. La voisine avait dit alors que l’odeur et les mouches l’empêchaient de prendre son café dehors.
La Ville surveillera cette question lors de son projet pilote de 2017; elle exami-nera aussi le type et le nombre d’animaux à permettre et la superficie des propriétés.
Selon la Ville, les enjeux sont la santé publique, le bien-être des animaux, la protection de l’environnement, la politique sur le bon voisinage ainsi que la gestion et le contrôle des plaintes.
Ce projet fut proposé à la suite d’une consultation publique auprès de 555 individus ou groupes. Près de 85% des participants étaient en faveur de petits élevages de cour; 15% lançaient des si-gnaux d’alerte pour un tel projet.
Les répondants avaient aussi offerts des suggestions : interdire les coqs, fixer un nombre maximum, exiger des permis, exiger une formation obligatoire, etc. Le rapport de la consultation suggère aussi à la Ville de considérer l’approbation de fermettes communautaires et certains ont dit que trop de bureaucratie tuerait le projet. Gatineau compte présenter une proposition d’ici l’automne 2016.