Des élèves sur le Conseil?
La commission scolaire West Quebec considère donner une voix plus importante aux élèves
Laurent Robillard-Cardinal
La commission scolaire West Quebec School Board (WQSB) a créé un comité ad-hoc pour explorer l’idée d’inclure
les étudiants dans la démocratie de leurs écoles, incluant une forme de représentation étudiante au sein du Conseil des commissaires.
« Ce comité étudie des modèles déjà adoptés tant par des commissions scolaires anglophones que francophones. Cela implique un voix des écoles secondaires de notre commission scolaire ainsi que de tout la province », explique le président de la WQSB, Matthew Larventz, commissaire du quartier 10. Suite à sa victoire aux élections de novembre dernier, James Shea a fait des pressions pour la mise sur pied de ce comité.
« Certaines commissions scolaires ont adopté une politique formelle qui encourage la participation de la jeunesse dans le processus civique et dans leurs réunions de conseils respectifs. D’autres commissions scolaires, telles que celle de Lester B. Pearson à Montréal, ont des étudiants commissaires élus qui siègent au sein de leurs conseils », poursuit M. Larventz, « J’ai hâte d’entendre les commentaires du public sur cette question. »
Tel que l’explique le commissaire d’Aylmer, l’objectif est que les étudiants soient mieux représentés au conseil. « Les membres de notre conseil sont des commissaires élus qui représentent les contribuables, les communautés et les écoles de chaque quartier. Nous avons aussi, au conseil, des commissaires qui sont non élus et sont des parents qui représentent des conseils de gouvernance, leurs enfants (les élèves), et des comités de parents. Bien que nos réunions sont ouvertes au public, il n’y a pas de mécanisme formel permettant aux élèves de se faire entendre et j’ai confiance qu’on pourra renverser cette situation », ajoute M. Larventz.
Une politique officielle aidera à l’intégration des élèves – et de leurs communautés – au sein du conseil, insiste pour dire M. Larventz. « Quand les élèves quittent, ils ont un sentiment d’appartenance à leur future communauté et, de ce fait, une expérience de vie valable qui leur aidera à se trouver un emploi », ajoute le commissaire dans la jeune vingtaine.
« Au meilleur de ma connaissance, nous serons la première commission scolaire en Outaouais à adopter une telle politique », fait remarquer M. Larventz. (Trad.: CB)