L’ancien conseiller municipal parle
Alain Riel fait face à une poursuite en diffamation de 750 000$
« J’ai hâte qu’on procède, de passer à autre chose et de faire la lumière dans cette affaire », dit Alain Riel, ancien conseiller de Deschênes, faisant référence à la poursuite contre lui entreprise par Mike Clemann, propriétaire de l’Hôtel British. « Il y a toujours deux côtés de la médaille et je pense que la plupart des gens n’ont entendu qu’un côté de l’histoire. J’ai la conscience en paix. »
La cause qui devait être entendue cet automne a été reportée au mois de février 2017 puisque des témoins importants n’étaient pas disponibles. « C’est la seule raison », confirme M. Riel dont les frais de cour sont payés par la Ville comme il était conseiller municipal au moment de l’incident.
Le 22 octobre 2013, l’avocat de M. Clemann, Richard LeBlanc, a déposé une poursuite en diffamation de 750 000$ contre M. Riel.
Les témoins en question sont d’actuels ou anciens employés municipaux. La plupart d’entre eux travaillaient au service d’urbanisme en 2013 quand M. Riel avait qualifié la destruction du mur ouest de l’Hôtel British d’ « acte criminel ». Le service d’urbanisme a connu une réorganisation importante au cours des derniers mois ce qui pourrait expliquer que certains employés ne sont pas disponibles.
Quand on lui a demandé ce qu’il pensait des rénovations de l’Hôtel British maintenant, M. Riel a dit que le résultat final était très bon pour la ville.
« Nous avons fait preuve de vigilance pendant la construction; il y a un lien de cause à effet. Je dis bravo à M. Clemann et à son équipe! J’y vais souvent, c’est un bel endroit sur la rue Principale d’Aylmer », dit M. Riel.
(Trad.: CB)