Josée Lacasse tiendra une conférence de presse spéciale
Josée Lacasse, conseillère du district d’Aylmer, tiendra une conférence de presse spéciale le 15 septembre prochain à 10 h à l’Hôtel de Ville de Gatineau.
« La conférence portera sur toutes les choses qui ont été dites à mon égard la semaine dernière dans les médias », a expliqué Mme Lacasse. « L'acharnement médiatique et les faussetés véhiculés à mon sujet m’a forcé à réfléchir sur mon avenir en politique. »
Les médias locaux ont notamment dévoilés que l’entreprise Plano Construction poursuivait la conseillère d’Aylmer pour plus de 120 000 $ en travaux impayés.
« Oui, j’ai engagé un entrepreneur pour faire des rénovations chez moi. Je lui avait donné le mandat d’aller chercher un permis de rénovation et de procéder aux rénovations pendant que j’étais en vacances lors des fêtes en 2015. Selon notre entente, le tout devait être réglé avant mon retour de vacances le 15 janvier. Par contre, à mon retour la maison était dans un état pitoyable. Seulement, 50 % des travaux étaient complétés et ce fut l’enfer avec l’entrepreneur », a noté Mme Lacasse.
Insatisfaite du travail, elle a demandé à l’entreprise de quitter les lieux. Par contre l’entreprise a tout de même facturé Mme Lacasse pour des travaux de plus de 120 000 $ ce que Mme Lacasse juge de « complètement ridicule ». « J’ai fait une contre-expertise et l’architecte a évalué les travaux à 34 000 $. »
L’avocat de Plano Construction, Me Richard LeBlanc, réplique que cette expertise « est complètement pipée. » « J’ai une contre-expertise que je vais déposer à la cour bientôt et vous allez voir. »
Dans ce cas-ci, il n’avait pas d’estimation initial car l’entente initiale était basée sur une méthode « cost plus » ou prix de revient majoré. Dans un tel cas, la facture est très grosse, selon Mme Lacasse, la somme des coûts des matériaux en plus des coûts liés à la main-d'œuvre.
« C’est un dossier complexe dans le sens qu’on devait utiliser ses sous-traitants pour économiser, mais les sous-traitants ne voulaient pas travailler pour elle. De plus, elle a choisi plusieurs matériaux chers ce qui a retardé le travail », a précisé M. LeBlanc.
À la suite de l'échec des médiations, l’entreprise Plano Construction a finalement déposé une poursuite.
« Oui, une rencontre était prévue au début du mois d’octobre afin de régler le dossier hors-cours, mais le dossier a un peu dérapé cet été », a expliqué LeBlanc. D’ailleurs depuis le litige, l’entreprise Plano Construction s’est retirée du domaine de la construction selon M. LeBlanc.
En ce qui concerne le permis de rénovation, M. LeBlanc explique que c’est toujours « la responsabilité du propriétaire d’aller le chercher, c’est lui ou elle qui le signe. C’est clair que c’est un service que mon client offrait, mais elle (Mme Lacasse) en a jamais fait la demande. Mon client l’aurait fait. » Mme Lacasse a confié au Bulletin qu’elle a été « négligente » à cet égard.
Le dossier entre Mme Lacasse et Plano Construction devrait être appelé à la cour vers la fin du mois pour être fixé dans un an, un an et demi selon M. LeBlanc.