George Boros
Avocat de profession et artiste visuel de passion
Lorsque l’avocat aylmerois George Boros n’est pas en train de représenter les intérêts de ses clients, il sert de faire-valoir aux Premières Nations du Canada, et ce, à travers l'art.
Pour Me Boros, l’art qu’il pratique dans ses temps libres, sert à s'exprimer et à communiquer ses idées. Pour son dernier projet, Me Boros a peint de nombreux portraits et a réalisé une série de toiles qui célèbrent les tribus de chaque province et territoire canadiens.
« Ceux-ci sont des tableaux 3D à l’huile sur plywood. Nous avons ici une toile qui porte sur le Nouveau-Brunswick. Sur la face avant on peut apercevoir un Mi'kmaq avec un tambourin et la baie de Fundy en arrière-plan. À l’endos du tableau, on peut voir les noms des tribus du Nouveau-Brunswick et les différents symboles associés aux Premières Nations de cette province », a expliqué Boros.
« La raison pour laquelle je me suis investi à faire revivre ces visages à ma façon et faire ressusciter l’information sur les Premières Nations, bien c’est peut-être par ce que je suis marginal et que j’ai un sens de justice autre que la justice sociale que nous avons. Nous avons beaucoup à apprendre de leur part », a indiqué Me Boros.
Dans le cadre de ses recherches, Me Boros a fait la lecture d’une cinquantaine de livres et a fouillé les archives des bibliothèques avant de se mettre à l’oeuvre et de mettre en lumière l’histoire des Premières Nations.
« C’est en réaction au fait que les Premières Nations du Canada sont peu reconnus et qu’il y a peu de renseignements de disponible à leur sujet. Nous devons faire des fouilles exceptionnelles afin de retrouver un peu d’information. Tous les enfants de ce pays devraient connaître l’histoire du Canada et celle-ci ne commence pas avec Jacques Cartier en 1534. Je m’excuse, mais des groupes occupaient le territoire avant, et ce, avec leurs traditions, leurs croyances et leurs coutumes. N’oublions pas que c’est grâce aux Premières Nations que les premiers colons européens ont été en mesure de survivre lors de leurs premières expéditions. Ces histoires-là sont méconnues et sont parfois cachées. Ils faut donc se demander qui a écrit les livres d’histoire? Bien, en gros, c’est la communauté religieuse », a expliqué M. Boros.