Du beau rugby pour les Cyclones de Grande-Rivière
La saison du rugby commence! Et en guise de rencontre de préparation du championnat régional RSEQ, il existe depuis trois ans une tradition : les Cyclones de l’école secondaire Grande-Rivière accueillent les Carcajous de l’école secondaire Sieur de Coulonges. On pourrait parler de saine émulation entre les rugbymen et rugbywomen de chaque école, tant l’ambiance est fraternelle et amicale, même si un brin de compétition vient se glisser lors de cet événement hors championnat.
La trentaine de joueurs et joueuses de rugby à 7 de Fort-Coulonges est arrivée en milieu d’après-midi, après avoir sauté litéralement dans l’autobus après le dernier cours de la journée. À peine arrivés à Aylmer, ils ont fait un échauffement commun avec les deux équipes de Grande-Rivière, sous la gouverne de l’entraineur principal des Cyclones, Didier Périès.
Les ateliers techniques qui ont suivi ont porté sur le repositionnement offensif, la course d’évitement et la création d’espace ainsi que sur le contact. Se sont joints à coach Périès, l’autre entraineur des Cyclones, Marc-Antoine Paiva ainsi que les deux entraineurs des Carcajous, Francis Lamarche et Carolyn Weir. Grâce à cette belle équipe d’adultes engagés dans l’épanouissement de nos jeunes, les quatre équipes réunies ont pu partager de beaux moments de rugby.
Finalement, chaque équipe de rugby a pu rencontrer sa vis-à-vis lors de deux mini-parties de dix minutes, avec contact et plaquage, brisant ainsi la glace pour plusieurs joueurs et joueuses des deux côtés, qui faisaient là leurs débuts au rugby à 7. Ce sport olympique, qui a vu l’équipe féminine du Canada gagner le bronze il y a deux ans, est exigeant sur le plan technique, mais aussi physique. Sept joueurs dans chaque équipe courent en se passant le ballon ovale sur un terrain de 100 m sur 60 m, afin d’aplatir ce même ballon dans l’en-but de l’adversaire et marquer 5 points. Un botté de transformation a alors lieu afin de rajouter 2 points au score. En tout cas, les conditions de jeu étaient parfaites : sol meuble sous un beau ciel bleu, avec une température douce; « les dieux du rugby sont avec nous », a déclaré, jovial, coach Périès.
Nos jeunes auront probablement eu mal un peu partout le lendemain, mais il est certain qu’ils auront également retenu l’ambiance conviviale, la bonne humeur et le sens du partage qui régnaient à Grande-Rivière. Après tout, ces adolescents ne partagent-ils pas la même passion pour le rugby?