Des élèves d’ici mettent de la couleur dans la vie de moins fortunés
Un élève de deuxième année de l’École internationale du Village a mis sur pied une nouvelle campagne pour venir en aide à des élèves moins fortunés d’Afrique. Vincent Rainville a amassé des centaines de crayons de cire pour envoyer à l’école Twitti en Zambie.
L’école Twitti est une école pour des enfants moins fortunés et bénéficie de l’appui de l’organisme caritatif Les Amis de la Zambie.
Steve Wadlow, professeur à l’École internationale du Village a lancé une campagne de charité annuelle pour l’école Twitty, d’abord en faisant la collecte de canettes dans le but d’amasser des fonds pour permettre à quatre élèves de fréquenter l’école. Vincent voulait aller un peu plus loin et offrir à ces élèves les outils nécessaires pour créer de l’art. Il a d’abord ramassé des bouts de crayons chez lui, mais il en voulait davantage. « J’ai fait appel aux élèves de ma classe puis à ceux d’autres classes pour qu’ils m’apportent des crayons », a-t-il dit.
Vincent et sa mère, Martine, ont fait fondre les bouts de crayons de cire et couler dans des contenants d’œufs – résultat : des crayons géants en forme de demi-œuf. Steve Wadlow est d’avis que cette forme de crayons géants est ingénieuse. « Je n’aurais jamais pensé à faire des crayons d’une telle forme, mais ils sont parfaits », dit le professeur.
Martine croit que cette forme est parfaite pour de plus petites mains qui ont moins de dextérité et elle compte
préparer un tutoriel pour en montrer l’utilisation.
Vincent a commencé la collecte de crayons aux alentours du temps des fêtes et maintenant, ils ont 24 douzaines de crayons dans des contenants d’œufs à envoyer, en plus de neuf sacs Ziploc remplis de crayons neufs. Même des élèves de la Colombie-Britannique ont fait don de crayons.
L’école Twitty compte plus de 400 élèves mais elle a peu de fournitures scolaires. « L’école traite bien ses élèves mais certains ne peuvent pas s’acheter leurs propres crayons. Ces crayons seront très utiles pour eux », dit M. Wadlow. Vincent dit que tout le monde a le droit de faire de l’art et devrait en avoir la possibilité.
(Trad.: CB)