LETTRE
------ Ce qui est urgent, c'est d'améliorer les rues
Nous avons lu -- dans le Bulletin de Gatineau ! -- que le gouvernement du Québec accorde des fonds supplémentaires aux municipalités du Québec. En grande partie, ces fonds sont destinés à améliorer les bureaux municipaux et, probablement, les services de bureau. Je suppose que cela est nécessaire, surtout dans les petites municipalités qui n'ont pas une assiette fiscale importante pour soutenir leurs propres améliorations, mais cela ne semble guère nécessaire dans la plupart des municipalités que je connais dans la région de l'Outaouais. Ce qui est urgent, c'est d'améliorer les rues et les routes municipales !
Nous n'arrivons pas à croire que les résidents des chemins Pink et Cook, par exemple, soient satisfaits de leur revêtement routier absolument terrible. Nous savons qu'il est prévu d'élargir ces routes, ce qui constitue une menace majeure pour l'environnement rural, car cela amènera davantage de développement. Un plus grand nombre de rues urbaines de la ville ont besoin d'être re-surfacées. Pourquoi ne pas aider les rues municipales ?
Les revêtements routiers défectueux et cassés ne constituent pas une tactique efficace de réduction de la vitesse. Nous avons suffisamment de dos d'âne pour le faire ! Les politiciens prétendent qu'ils découragent l'utilisation de voitures privées (avec des conducteurs seuls) qui encombrent nos routes en laissant les revêtements se détériorer. Ils aident probablement beaucoup plus les services de réparation automobile ! Nous sommes sûr que le service d'autobus sur les terribles routes rurales est adéquat, mais il doit être difficile pour les autobus, et plus coûteux pour les contribuables à long terme.
De meilleures rues - nous ne suggèrons pas qu'elles soient toutes des avenues avec des trottoirs et des bordures - mais simplement de meilleures surfaces de rues, seraient bénéfiques pour tout le monde. Ensuite, les municipalités pourraient organiser des campagnes de sensibilisation du public sur la pollution et les effets négatifs d'un si grand nombre de voitures à un seul occupant dans nos rues principales. Le public doit être sensibilisé aux méfaits de la pollution et aux effets psychologiques de la congestion, sans parler des dépenses que chacun d'entre nous doit engager pour entretenir des voitures privées.
Rose Béchamp, Arthur Groux
Aylmer nord