Cinq objectifs fixés
Bilan de l’année à la commission scolaire West Quebec School Board
Laurent Robillard-Cardinal
Depuis plusieurs années, le public se plaint de la faiblesse des communications de la commission scolaire West Quebec School Board (WQSB). Voilà que le conseil d’administration nouvellement élu s’apprête à faire un virage à 180 degrés. Le 28 janvier, le nouveau président, James Shea, et le directeur général Paul Lamoureux ont présidé une assemblée ouverte aux bureaux de la commission scolaire pour répondre à des questions portant sur son rapport annuel 2013-2014 et pour décider de l’avenir.
« Au cours de la campagne électorale du conseil scolaire, il est devenu évident que les communications avec les médias, avec notre clientèle et avec nos parents doit occuper une place importante. À l’ère des communications instantannées, cela représente un défi », dit M. Shea, « Il est important que les journalistes puissent nous parler (M. Shea et M. Lamoureux) directement. » M. Lamoureux a présenté le rapport annuel de la WQSB, approuvé par le conseil des commissaires, le 27 janvier. « Notre rapport annuel fait état des ententes avec nos partenaires, de nos états financiers, des questions d’éthique [...] », dit M. Lamoureux. Ce rapport annuel résume les opérations de la commission scolaire au cours de la dernière année.
L’entente de partenariat avec le ministère de l’Éducation comporte cinq objectifs : l’augmentation des taux de graduation et de qualification des élèves, l’amélioration de la qualité de la formation en français langue seconde et de la qualité des arts en langue anglaise, l’amélioration du succès académique au sein d’un certain groupe d’élèves, l’amélioration de la santé et de la sécurité de l’environnement dans nos écoles et l’augmentation du nombre d’élèves en formation professionnelle. « Nous avons rencontré la majorité de nos objectifs », conclut M. Lamoureux.
Le rapport annuel inclut d’autres initiatives et programmes du conseil scolaire de la dernière année tel que le programme de mentorat pour les nouveaux enseignants. C’est « notre programme pour l’évaluation et la supervision des nouveaux enseignants. Il est rigide mais offre une bonne supervision qui aide les nouveaux enseignants à devenir des professionnels au sein de la commission scolaire », dit M. Lamoureux.
Compressions de Québec
Le rapport traite aussi des compressions budgétaires de la province qui se poursuivent. Depuis plusieurs années, la commission scolaire s’est vue obligée de couper ses avis publics et sa publicité, ses dépenses de formation et de voyage ainsi que ses dépenses d’opérations générales. « Le projet de loi 100 touche surtout les bureaux des commissions scolaires; nous avons donc réduit de manière importante l’effectif dans nos bureaux au cours des dernières années. Sur deux départs au sein du personnel d’administration, nous ne pouvions qu’en remplacer un », dit M. Lamoureux.
L’an dernier, le nombre de commissaires est passé de 22 à 11. Compte tenu de ses restrictions, le conseil mettra l’accent sur l’éducation et l’élimination des comités permanents. « Toutes les questions portant sur l’éducation sont maintenant portées directement à l’attention du conseil qui voit lui-même à les résoudre », dit M. Shea. Le conseil créera maintenant des comités ad-hoc pour traiter de sujets particuliers et ces comités seront dissous une fois leur travail terminé. Certains comités, exigés par la loi, seront toutefois maintenus : vérification, ressources humaines, transport ainsi qu’éthique et gouvernance. En vertu de cette nouvelle approche, le 27 janvier, le conseil a créé un comité ad-hoc pour étudier la possibilité d’une représentation étudiante au sein du conseil. « C’est quelque chose que j’appuie », ajoute le président Shea.
Le conseil a aussi mis sur pied un comité pour les communications, présidé par Arlene Brunke. Le plan de communication qu’avait le conseil ne s’est pas matérialisé puisque ce dernier a perdu un agent de ressources humaines et le nouveau budget ne pouvait financer un agent de communication.