Aucune accusation en lien avec l’accident mortel sur le boulevard des Allumettières
Le Service de police de la Ville (SPVG) a confirmé le 24 novembre dernier qu’aucune accusation ne sera portée en lien avec la collision mortelle survenue vers 20 h sur le boulevard des Allumettières le 5 novembre dernier, non loin du chemin Vanier.
« La collision a été causée par une manœuvre effectuée par le conducteur de la minifourgonnette, alors que celui-ci a volontairement donné un coup de volant en direction de la camionnette pour aller la heurter au niveau de la portière arrière du côté passager », a conclu le SPVG après une enquête de 19 jours.
À la suite de la collision, le conducteur de la minifourgonnette a perdu le contrôle du véhicule qui a effectué plusieurs tonneaux avant d’arrêter sa course sur le toit, au fond d’un fossé rempli d’eau. Le père de famille s’est ensuite retrouvé la tête submergé dans l’eau. Il est décédé de ses blessures quelques jours plus tard. Les quatre enfants et la mère de famille qui se retrouvaient dans le véhicule ont subi des blessures mineures.
Le deuxième véhicule impliqué dans la collision était une camionnette à quatre portières Toyota Tundra dans laquelle prenaient place un conducteur de 34 ans et trois passagers. Les occupants de ce véhicule ont subi des blessures légères.
« La gravité de l’accident a commandé la tenue d’une enquête criminelle dans le but d’établir les circonstances ayant mené à la tragédie. Plusieurs témoins ont ainsi été rencontrés afin de recueillir leur version des faits. Les témoignages ont pu être validés et corroborés grâce aux diverses expertises menées par un reconstitutionniste en scène d’accident sur les lieux de la collision et sur les véhicules accidentés », a clarifié le SPVG.
La police a expliqué lors d’une conférence de presse que les conducteurs, avant la collision, ont tous deux effectué un dépassement de l’autre véhicule, l’un à la suite de l’autre alors qu’ils circulaient vers l’est.
Le SVPG précise que la vitesse et l’alcool ne sont pas en cause. « L’expertise des boîtes noires et des traces de freinage corrobore l’hypothèse que le coup de volant était volontaire et exclut que la perte de contrôle ait pu survenir avant la collision ».
Lors de la conférence de presse, le SPVG à souligner les actes méritoires des bons samaritains et a indiqué que le bilan déjà tragique de cette collision aurait sans doute été plus grave sans leur aide.
(LRC)